Article du 14 novembre 2019.
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Des jeunes délinquants sèment la terreur en Petite-terre depuis quelques semaines. Ils tabassent, ils caillassent et ils démolissent. Ces jeunes égarés n’ont plus de limites.
La théorie du Préfet de Mayotte qui consiste à dire que les « petits » délinquants de petite terre seraient appuyés par une bande venue de grande terre est-elle vraie ou serait-ce une façon diplomatique de ne pas mettre en place des vraies mesures ?
Hier, un dispositif très important a été mis en place pour contrôler la sortie de la barge à Dzaoudzi. « Hasard de calendrier » le Préfet était sur un plateau TV. Le soir, les seuls « délinquants » qu’on croise sont les travailleurs qui rentrent chez eux. Si vraiment cette théorie était sérieuse, il y’a un moyen simple d’identifier ces délinquants avec les caméras de Mamoudzou et celles implantées dans la barge. On verra de suite « l’afflux de délinquants » en petite terre.
Comme je l’ai indiqué dans le titre, il ne faut surtout pas montrer d’indicateurs négatifs sur les territoires où Mr MACRON souhaite conquérir la mairie.
En Petite-terre, on est encore sur des théories où on nous fait comprendre qu’on ne peut pas apporter de solutions si nous ne connaissons pas la source des problèmes. « Ce sont des jeunes de petite terre même qui viennent en partie se défouler le soir en ville en l’absence d’activités ludiques» on peut aussi sortir ça comme théorie.
En réalité annoncer publiquement que la petite terre a aussi son laboratoire de délinquants obligerait les autorités à proposer des solutions. Ce qui n’est pas possible puisque tous les moyens sont ailleurs (shikandra etc.). Cela obligerait Mr Saïd OMAR OILI maire de Dzaoudzi-Labattoir et Hamidou SIAKA maire de Pamandzi à travailler pour trouver des solutions concrètes et durables.
POINT FORT DE MACRON : LA COMMUNICATION
Les contrôles à répétition à la sortie de la barge est une belle opération de COM. Un endroit stratégique où se croise toutes les catégories de populations, donc on touche l’opinion publique. Quand ça s’affronte dans les quartiers, ces moyens sont invisibles.
Ai-je le droit de rêver ?
Il existe bien une police ferroviaire dans l’hexagone, chargée de la sécurité des passagers qui sont dans les trains, dans les quais et dans les espaces des gares.
Et si on nous mettait en place une « police de la barge » ? Qui serait présente en permanence toute l’année, dans les barges, dans les quais et aux abords des barges. Je pense que ça apportera un peu de sérénité dans notre quotidien. Si cette police de proximité est mise en place, ça évitera aussi des retards car les commandants ne seront pas obligé d’appeler la gendarmerie pour venir sortir un embrouilleur de la barge… CAR L’ORDRE EST JUSTE A COTE POUR AGIR. Je n’oublie pas les amphidromes.
OUSTADH, FERMELA ET ARRÊTE DE REVER.